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Make the Grade s’accorde au féminin

08/03/2023 • 4 min

Dans l’histoire du numérique, elles s’appellent Ada Lovelace, Grace Hopper ou encore Hedy Lamarr. Chez Make the Grade, elles s’appellent Anaëlle, Clara, Lucile, Ghislaine, Marie, Marion, Maud, Cécilia, Olwen, Lucy, Claire, et encore Marie pour la route ! Ce sont les femmes qui, au quotidien, mettent le digital au cœur de leur travail et font mentir les statistiques.

Pour en arriver là, l’agence rennaise a dû se remettre en question afin de faire place aux femmes dans ses équipes. On vous livre le début de notre success story.

La parité dans le digital : une réalité difficile

Depuis plusieurs années déjà, le gouvernement s’attaque à un sujet sociétal majeur : la parité dans le milieu professionnel.

"Faire progresser l’égalité professionnelle au sein des entreprises est l’une des grandes priorités gouvernementales. L’ambition est claire : chaque femme doit trouver sa place au sein de la société et en particulier au sein du monde professionnel, à la hauteur de ses aspirations, ses ambitions et ses compétences."  - Ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances  

Ce ministère a encore du pain sur la planche, notamment dans le domaine du digital et du numérique. Les femmes y sont sous-représentées, pour plusieurs raisons :

  1. Le cliché du geek : Il suffit d’effectuer une rapide requête sur les moteurs de recherche pour se rendre compte qu’un geek est représenté par un homme à lunettes devant son écran. Pendant longtemps, ce terme portait une connotation négative, associant les passionnés du digital à des paresseux noctambules no life.
  2. La sous-représentation des modèles : Les modèles féminins du digital sont rares. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Dans les années 80, 40 % des diplômes informatiques étaient délivrés à des femmes en Europe et aux Etats-Unis d’ailleurs. Aujourd’hui, ce chiffre est en chute libre et les leaders du numérique médiatisés sont principalement des hommes.
  3. La sexualisation de la femme dans le numérique : Il est faux de dire que les femmes ne sont jamais représentées dans le numérique. Cependant, leur image est rarement associée à leurs capacités intellectuelles ou techniques. Ce qu’il en ressort sont leurs attributs féminins, poussés à leur paroxysme.

"Les tendances des données et l'analyse qualitative suggèrent que l'inégalité des genres dans la sphère numérique est essentiellement le résultat de la persistance de biais inconscients forts sur ce qui est convenable, sur les capacités de chaque genre, ainsi que sur les technologies elles-mêmes." Étude Les femmes à l'ère numérique : résumé exécutif - Commission européenne de la direction générale des réseaux de communication, du contenu et des technologies.

Les femmes ne s’excluent pas consciemment de la sphère du numérique. Tous ces arguments sont consolidés par ces biais de confirmation : moins il y a de femmes dans ce secteur, moins elles sont représentées. Moins elles sont représentées, moins elles se sentent légitimes. Moins elles se sentent légitimes, moins elles se dirigent vers ces métiers.

Les actions en faveur de la parité chez Make the Grade

Face à autant de chiffres révélateurs, il était temps de se regarder dans un miroir, de prendre du recul et de se demander “et Make the Grade alors ?”.

Ces questions doivent être abordées de manière proactive, afin de contrer ces biais de confirmation.

Étape 1 : Diagnostiquer

Il a fallu partir d’un constat simple : combien de femmes travaillent chez Make the Grade ? Le calcul de base n’était pas compliqué, puisqu’à ses débuts, l’agence rennaise ne comptait que quatre personnes.

graphique représentant l'évolution de la parité chez Make the grade

 

Étape 2 : Questionner

Tout comme nous le ferions pour nos clients et leurs personæ, il a fallu connaître et comprendre qui sont les femmes qui travaillent chez Make the Grade. Quelles sont les actions déjà menées ? Comment faire en sorte qu’elles se sentent mieux à l’agence ? 

Étape 3 : Se renseigner

Nous n’avons pas la science infuse. Parfois, d’autres initiatives ont déjà été mises en place et ont fait leur preuve. À nous de nous en inspirer et de les adapter à l’agence.

Étape 4 : Mettre en place

Nos objectifs étaient clairs : recruter davantage de femmes, changer en profondeur nos habitudes pour les fidéliser, inspirer les autres à en faire autant.

Pour y arriver, plusieurs actions ont été menées de front :

  • Inbound recruiting : écriture inclusive, alléger les critères de nos annonces pour lutter contre le syndrome de l’imposteur
  • Optimisation de l’environnement : toilette supplémentaire avec lavabo, mise à disposition de protection hygiénique pour faciliter le quotidien à l’agence
  • Libération de la parole : menstruations et cycle librement abordé en Powerful Time pour reconnaître leur influence et leurs conséquences
  • Empowerment féminin assumé : prise de parole sur les réseaux encouragé, promotion sur des postes de management pour partager et inspirer
“Je souhaite partager mon expérience autour de moi, c’est pourquoi je prends régulièrement la parole sur LinkedIn mais également lors d’évènements. Par exemple, j’ai participé à une table ronde à la fac de Rennes 1, où j’ai fait mes études. C’était l’occasion d’expliquer comment se lancer dans une carrière de consultante et de donner des conseils aux étudiants ET aux étudiantes.” Clara Delabrosse - Lead Consultante CRM & RevOps chez Make the Grade.

toutes les talentueuses femmes qui travaillent chez make the grade

 

Ressentis, résultats et roadmap

Les bienfaits ont été immédiats, avec une augmentation significative du nombre de femmes postulant à l’agence. À ce jour, nous avons même atteint la parité parfaite entre les candidats et les candidates, toute offre d’emploi confondue !

“Se lancer dans le digital était logique pour moi, c’est quelque chose qui m’a toujours attirée. Lorsque je suis arrivée dans l’agence pour un stage de fin d’études, nous étions quatre et j’étais la seule femme. Désormais nous sommes près de trente, avec autant d’hommes que de femmes ! C’est top de voir autant de femmes qui se lancent dans ces métiers et de pouvoir échanger au quotidien entre nous. Ici, pas de syndrome de l’imposteur, nous sommes tous et toutes légitimes.” Clara Delabrosse - Lead Consultante CRM & RevOps chez Make the Grade.

Même si les résultats sont arrivés rapidement et que Make the Grade est très fier de compter dans ses équipes toutes ses femmes talentueuses, il n’est pas question de s’arrêter là. Nous reconnaissons que deux de nos pôles sont en souffrance au niveau de la parité : la Direction et le Développement web.

D’ailleurs, un poste en développement full-stack est ouvert sur notre page Welcome to the jungle. Alors mesdames, n’hésitez plus !

 

Photo de

Ghislaine Oztas | People & Culture Manager chez Make the Grade

Ayant fait mes armes en Office Management, je me dédie aujourd’hui à la stratégie RH et au développement humain au sein de Make the Grade. Mon regard aiguisé et mon instinct éclairé sont au service de notre culture d’entreprise et marque employeur. J’ai aussi la chance de recruter nos futurs talents. Peut-être vous ?

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